Un groupe de procureurs généraux des deux côtés du spectre politique allègue que la plateforme utilise des fonctionnalités addictives pour rendre les enfants accros à l'application et affirme qu'elle a intentionnellement trompé le public sur la sécurité d'une utilisation prolongée.

TikTok a qualifié l'action en justice de "décevante" et affirme que de nombreuses affirmations sont "inexactes et trompeuses".

L'entreprise se bat déjà contre une loi adoptée par le Congrès au début de l'année, qui interdirait le site aux États-Unis si la société mère chinoise Bytedance n'acceptait pas de le vendre.

La plainte, déposée mardi à New York, stipule ce qui suit : "TikTok sait que l'utilisation compulsive et les autres effets néfastes de sa plateforme font des ravages sur la santé mentale de millions d'enfants et d'adolescents américains."

Malgré ces connaissances documentées, TikTok continue de présenter sa plateforme comme "sûre" et "appropriée pour les enfants et les adolescents".