Sept organisations, dont l'association environnementale GOB et l'association Menys Turisme, ont signé une lettre ouverte pour tenter d'empêcher les touristes de se rendre sur l'île espagnole pendant la haute saison estivale.

La lettre se lit comme suit : "L'île a été exploitée jusqu'à des limites inimaginables, ce qui a conduit à l'effondrement que nous connaissons aujourd'hui."

Bien que les hôteliers, les investisseurs immobiliers et les hommes politiques aient été attirés par Majorque ces dernières années - et que le tourisme ait généré des revenus importants - les critiques les ont qualifiés de "parasites".

Ils affirment que les habitants souffrent de problèmes d'infrastructures, de transports et de services publics débordés, de la détérioration de l'environnement, d'une crise du logement et de l'embourgeoisement.

Le groupe poursuit : "Les politiciens nous disent qu'ils veulent promouvoir la désaisonnalisation de l'industrie du tourisme. Cela signifierait réduire le nombre de touristes pendant la haute saison en les répartissant tout au long de l'année.

Or, c'est exactement le contraire qui se produit."